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FERTILITE

En développement.

MENOPAUSE

Qu’est-ce que la ménopause ?

La ménopause est un processus physique naturel au cours duquel le cycle menstruel s'arrête et la femme entre dans sa période infertile1. Cette nouvelle phase de la vie d'une femme est déterminée rétrospectivement par l'absence de saignements menstruels, plus précisément 12 mois après ses dernières menstruations.5

 La ménopause peut être divisé en 3 phases :4

  • La péri ménopause :

Cette phase est définie comme la transition entre la période de fertilité de la femme et l'absence totale de menstruation. Cette période est connue sous le nom de "phase de transition", durant laquelle les ovaires produisent progressivement moins d'hormones sexuelles féminines (œstrogène et progestérone). Ces fluctuations hormonales peuvent être la cause de changements dans votre cycle menstruel (plus court, plus long, irrégulier, ...) ou d'autres plaintes telles que des bouffées de chaleur, des troubles du sommeil, des troubles de l'humeur, ... (voir question 2).

La durée de la périménopause varie d'une femme à l'autre. Cependant, il peut s'écouler des années avant que vous ne soyez réellement ménopausée. Pendant la péri ménopause, vous pouvez encore tomber enceinte et il convient d'utiliser un moyen de contraception pour éviter une grossesse.

  • La ménopause :

Lorsqu'une femme cesse d'avoir ses règles et entre dans sa période d'infertilité, on peut parler de ménopause. Le "diagnostic" de la ménopause est établi un an après la dernière menstruation. Pendant cette période, les hormones (œstrogène et progestérone) ne sont plus produites.

  • La postménopause :

Il s'agit de la période à partir d'un an après la dernière menstruation. Chez de nombreuses femmes, les symptômes de la ménopause diminueront avec le temps.

Avec l’allongement de l’espérance de vie moyenne qui, pour la femme, a augmenté considérablement, la femme passe en moyenne plus de 30 ans de sa vie en état de ménopause (l’espérance de vie était de 83,7 ans en 2018).6

Comment savoir si je suis ménopausée ?4

Pendant la période de transition, la production des hormones FSH (hormone folliculo-stimulante), des œstrogènes et de la progestérone commence à fluctuer dans l'organisme féminin. Une fois la ménopause passée, les ovaires ne produisent plus d'œstrogènes ni de progestérone. La disparition complète de la production de ces hormones à un effet sur de nombreux processus physiologiques tels que la régulation de la température et l'état d'esprit mais aussi un impact sur de nombreux organes du corps féminin tels que la peau, le vagin, les os, les vaisseaux sanguins, ...

Voici un aperçu des symptômes de la ménopause les plus courants :

  • Bouffées de chaleur : sensation soudaine de chaleur intense, qui peut être accompagnée de rougeurs, de sueurs et/ou même de palpitations
  • Sueurs nocturnes
  • Fatigue et/ou troubles du sommeil
  • Sécheresse vaginale, douleurs lors des rapports sexuels, baisse de la libido, infections urinaires ou vaginales plus fréquentes
  • Les troubles menstruels : Cycles menstruels plus courts, plus longs ou irréguliers
  • Troubles de l'humeur : irritabilité, sentiments sombres/dépressifs, anxiété, problèmes de concentration, ...
  • Problèmes musculaires et/ou articulaires : raideur et/ou douleur
  • Prise de poids
  • Vieillissement de la peau

Le diagnostic de la ménopause est principalement clinique et basé sur l'absence de menstruation, qu'elle soit ou non accompagnée d'un ensemble de symptômes. Certaines femmes sont en ménopause sans le savoir elles-mêmes car elles n’éprouvent aucune forme de symptômes.

Cependant, 80 % des femmes présentent des symptômes pendant la péri- ou postménopause. La nature, l'intensité et la durée des plaintes varient d'une femme à l'autre : chez certaines femmes, les plaintes sont légères ou modérées et temporaires, chez d'autres, elles peuvent être sévère et persister pendant des années.

En plus du diagnostic clinique de la ménopause, un examen gynécologique et une analyse sanguine peuvent être utiles. L'analyse de sang montrera qu'il y a une diminution des œstrogènes, qui sont produits dans les ovaires. Il y aura également une augmentation de la FSH dans le sang. La FSH est produite par l'hypophyse, une glande du cerveau, elle permet de stimuler les ovaires à produire plus d'œstrogènes. Pour les femmes qui prennent la pilule contraceptive et qui n'ont donc pas leur propre cycle - il n'est pas utile de faire un test sanguin. Les hormones de la pilule contraceptive rendent les résultats sanguins peu fiables.

Combien de temps dure la ménopause ?

La ménopause est une phase naturelle de la vie d'une femme qui commence un an après la menstruation et se poursuit jusqu'à la fin de la vie de la femme. Il ne s'agit donc pas d'un phénomène temporaire. L'âge auquel les femmes entrent en ménopause peut varier considérablement. L'âge moyen de la ménopause chez les femmes est de 52 ans.4 Cela signifie que les femmes passent plus d'un tiers de leur vie en ménopause.6

Lorsqu’une femme de moins de 40 ans passe par la ménopause, on parle de ménopause précoce. Cela signifie que le stock d'ovules est épuisé à un plus jeune âge. Cela peut provenir une cause naturelle, mais l'hormonothérapie, la radiothérapie ou la chimiothérapie en tant que traitement contre des cancers spécifiques peuvent par exemple également provoquer une ménopause précoce. Vous êtes en ménopause précoce lorsque vos menstruations sont absentes pendant au moins 4 mois, associées à une augmentation de la concentration de FSH.4

Qu’en est-il des menstruations pendant la ménopause ?

Les changements du schéma menstruel sont une indication typique du début de la phase de transition. Les périodes menstruelles peuvent, par exemple, être plus courtes ou plus intenses. Finalement, le temps entre deux menstruations consécutives s'allonge de plus en plus et celles-ci finissent par disparaître.

Au-delà du traitement des symptômes due à la ménopause, le traitement hormonal substitutif influence aussi les menstruations mais l’impact diffère pour chaque femme. Discutez-en avec votre médecin traitant.

Quelles sont les différentes options pour traiter la ménopause ?4

Avant de savoir comment les symptômes de la ménopause peuvent être traités, il est important de comprendre pourquoi ils le sont. Il ne s'agit pas seulement d'améliorer la qualité de vie des femmes en réduisant les symptômes. (voir question 2).

Le traitement le plus approprié doit être formulé en fonction des besoins : le choix du traitement doit être fait individuellement pour chaque patiente et en consultation avec le médecin traitant. Une approche personnelle prenant en compte de nombreux facteurs tels que l'âge de la patiente, ses symptômes, ses besoins et ses antécédents médicaux est nécessaire.

  • Un mde de vie sain

Un mode de vie sain peut atténuer les symptômes de la ménopause. Essayez de faire suffisamment d'exercice, de manger des aliments sains et équilibrés et de viser un poids santé. Arrêtez de fumer et évitez autant que possible l'alcool et la caféine. Prenez suffisamment de calcium (par exemple via les produits laitiers) et de vitamine D. Bien qu'un mode de vie sain et une alimentation saine soient très importants, cela ne suffit pas toujours pour traverser la transition sans symptômes gênants.

  • Phytestrogènes

Les phytoestrogènes sont des œstrogènes végétaux : substances provenant de plantes ayant une activité œstrogénique. L'utilisation de phyto-œstrogènes pour le traitement des troubles de la ménopause tels que les bouffées de chaleur, leurs avantages, ainsi que les risques associés à leur utilisation, font toujours l'objet d'un débat scientifique. À ce jour, les preuves sont encore insuffisantes pour recommander ou déconseiller l'utilisation de phyto-œstrogènes, et les effets secondaires à long terme ne sont toujours pas clairs.

  • Traitement hrmonal de substitution

L'absence de production d'hormones, pendant la ménopause, peut être complétée ou remplacée par un traitement hormonal de substitution (THS). Les femmes sans utérus ne doivent utiliser que des oestrogènes. Les femmes ayant un utérus intact doivent prendre des progestatifs ainsi que des œstrogènes. L'objectif du THS est de rétablir le déséquilibre hormonal pendant la ménopause et les plaintes qui y sont associées.

Le THS existe sous différentes formes d'administration :

  • Oral : sous forme de comprimé qui peut être avalé par la bouche.
  • Vaginal : sous forme de gel/crème ou d'ovule vaginal qui peut être appliqué directement dans le vagin.
  • Transdermique : c'està-dire à travers la peau, sous la forme d'un gel, d'un patch ou d'un spray.
    • Avantages :

En plus de traiter les plaintes liées à la ménopause et d'améliorer la qualité de vie des femmes le THS a également des effets bénéfiques sur l’ostéoporose et les maladies cardiovasculaires chez les femmes.

  • Effets négatifs de l'utilisatin du THS :7
  • Augmentation du risque de cancer du sein (voir question 7)
  • Effets secondaires fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
    • Maux de tête, duleur abdominale, nausée, éruption cutanée, prurit (démangeaisons), saignement utérin ou vaginal irrégulier, y compris pertes de sang (spotting), tension mammaire, douleur mammaire, augmentation du poids ou diminution du poids.

Pour quelles raisons, le traitement hormonal ne m’est-il pas destiné ?7

Il est conseillé aux femmes présentant les indications suivantes de ne pas démarrer le THS :

  • La présence ou la suspicion d'un cancer du sein
  • La présence ou la suspicion de tumeurs malignes sensibles aux œstrogènes (par exemple, le cancer de l'endomètre)
  • Saignements génitaux sans cause connue
  • Une croissance excessive et anormale de l'endomètre non traitée
  • En cas de problèmes de coagulation sanguine ou d'antécédents de tels problèmes (par exemple, les femmes qui ont eu une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire ou qui présentent un risque accru de troubles de la coagulation) ;
  • Maladie cardiaque ou hépatique grave : active ou avec des antécédents.
  • Des maladies métaboliques relativement rares
  • L’hypersensibilité due aux substances actives présentes dans l'hormonothérapie

Comme tous les médicaments, le traitement hormonal peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Les maladies suivantes ont été signalées plus souvent chez les femmes utilisant un THS comparativement aux femmes n’utilisant pas de THS :

  • Cancer du sein ;
  • Excroissance anormale ou cancer de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale ou cancer) ;
  • Cancer de l’ovaire ;
  • Caillots sanguins dans les veines des jambes ou les poumons (thromboembolie veineuse) ;
  • Affection cardiaque ;
  • Accident vasculaire cérébral ;
  • Calculs biliaires ;
  • Tension artérielle élevée ;
  • Problèmes hépatiques ;
  • Hyperglycémie ;
  • Probable perte de mémoire si le THS est commencé après l’âge de 65 ans.

Si l’un des effets secondaires devient grave, ou si vous remarquez d’autres effets secondaires non mentionnés dans la notice de votre traitement, veuillez en parler à votre médecin ou pharmacien.

L’hormonothérapie et le cancer7

Le cancer du sein :

De nombreux facteurs liés au mode de vie peuvent influencer de manière significative le risque de cancer du sein : l'obésité postménopausique et la consommation excessive d'alcool augmentent le risque de cancer du sein ; l'exercice physique réduit le risque de cancer du sein.8

Des données suggèrent que l’utilisation combinée d’oestrogène et d’un progestatif et éventuellement également l’utilisation d’un THS uniquement à base d’œstrogène augmentent le risque de développer un cancer du sein. Le risque supplémentaire dépend de la durée de l’utilisation du THS. L’augmentation du risque lors de l'utilisation d’un THS se normalise en quelques années (maximum 5 ans) après l'arrêt du traitement.7

Enfin, pour les femmes chez qui l’on a retiré l’utérus et qui utilisent un THS uniquement à base d’oestrogène pendant 5 ans, il est démontré qu’il existe une légère augmentation voire aucune augmentation du risque de cancer du sein.7

Cancer de l'endomètre : 7

Pour les patientes dont l’utérus est intact, l’utilisation d’un THS uniquement à base d’œstrogène augmente le risque d’épaississement excessif de la muqueuse de l’utérus (hyperplasie endométriale) et de cancer de la muqueuse de l’utérus (cancer de l’endomètre).

La prise d’un progestatif en plus de l’œstrogène pendant au moins 12 jours de chaque cycle de 28 jours vous protège de ce risque. Votre médecin vous prescrira donc séparément un progestatif (ou une thérapie combinée) si vous avez toujours votre utérus. Si votre utérus vous a été retiré (hystérectomie), discutez avec votre médecin pour savoir si vous pouvez utiliser un THS en toute sécurité sans progestatif.

Cancer des ovaires :7

Le cancer de l'ovaire est rare (beaucoup plus rare que le cancer du sein). L'utilisation d'un THS par œstrogènes seuls ou par une combinaison d'œstrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien.

Le risque de cancer ovarien varie en fonction de l’âge de la femme en début de THS. Par exemple, chez les femmes âgées de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez 2 femmes sur 2000 en moyenne sur une période de 5 ans. Chez les femmes ayant pris un THS pendant 5 ans, il y aura environ 3 cas sur 2000 utilisatrices (soit environ un cas supplémentaire).

La contraception et la ménopause

Afin de prévenir la grossesse avec certitude, la contraception reste nécessaire jusqu'à un an après la ménopause. Chez les femmes de plus de 50 ans, le risque de grossesse est relativement faible, mais pas inexistant. Une fois la ménopause établie, la contraception hormonale (pilule contraceptive orale, stérilet hormonal ou pilule contraceptive injectable) est arrêtée, mais il est conseillé de passer à des contraceptifs non hormonaux pendant au moins un an.

Discutez avec votre médecin traitant de la contraception pendant la (péri)ménopause.

La complexité de la ménopause4

La ménopause est un processus naturel mais complexe. Certaines femmes ne présentent que peu ou pas de symptômes, d'autres ont une qualité de vie réduite, causée par les symptômes de la ménopause. Des facteurs tels que l'âge, les symptômes, les antécédents médicaux et les besoins dépendent de la patiente et doivent faire partie d'une stratégie globale entre le médecin traitant et la patiente.

L’individualisation et la personnalisation de la thérapie hormonale de substitution sont les clés d’un traitement hormonal réussi. Le rapport bénéfices/risques étant toujours individuel, le traitement hormonal de substitution doit toujours faire l’objet d’une discussion avec votre médecin. Enfin, tout traitement des symptômes de la ménopause doit être revu régulièrement.

Quels sont les conseils selon les directives nationales et internationales en termes de traitement de la ménopause ?4

Commencez le THS dans les 10 ans suivant la ménopause, de préférence autour de la ménopause et de préférence avant la 60e année. L'objectif est d'utiliser le THS pendant une période maximale de 5 ans afin de minimiser les risques associés. Le THS post-ménopausique plus de 10 ans après la ménopause ainsi qu'une politique de start-stop de le THS n'est pas recommandée en raison d'un risque accru de maladie cardiovasculaire.

  • Les thérapies alternatives

Pour les femmes qui ne veulent pas ou ne sont pas autorisées à utiliser des hormones, des thérapies alternatives peuvent être une option : le yoga, la thérapie cognitivo-comportementale ou les crèmes/gels non hormonaux pour les plaintes vaginales, entre autres, peuvent offrir un réconfort.

  • Durée du traitement

Si une femme peut et veut être traitée pour ses symptômes de ménopause, la durée du traitement - quel qu'il soit - semble dépendre des symptômes eux-mêmes. Votre médecin traitant doit régulièrement mettre en place un moment d'évaluation pour déterminer si la poursuite du traitement est toujours sensée/désirable. Si la dose efficace la plus faible est utilisée et que la poursuite du traitement n'est plus souhaitée, le dosage peut être arrêté ou encore réduit. Discutez-en avec votre médecin traitant.

FIBROMES

1. Que sont les fibromes utérins?

Les fibromes utérins sont des tumeurs non malignes situées dans la paroi de l'utérus. Ils sont principalement constitués de muscles et de tissu conjonctif - qui se multiplient - et se développent dans la couche musculaire de l'utérus. Vous pouvez les trouver à différents endroits : dans la paroi utérine, à l'extérieur de l'utérus et/ou dans la cavité utérine.

2. A partir de quel âge les fibromes utérins apparaissent-ils?

Les fibromes utérins deviennent plus fréquents à mesure que les femmes vieillissent, et ce jusqu'à l'âge de la ménopause (environ 51 ans en moyenne). Il semble que le nombre de fibromes utérins détectés augmente fortement chez les femmes d'une quarantaine d'années. Cela ne signifie pas nécessairement que les fibromes utérins sont plus fréquents chez les femmes de la  quarantaine, mais plutôt qu'il est possible que des fibromes utérins préexistants commencent à se développer plus rapidement ou que les symptômes deviennent plus évidents.

3. Quelle taille peut atteindre un fibrome utérin?

La taille d'un fibrome utérin varie d'une femme à l'autre. Parfois, il devient aussi gros qu'une pomme ou un melon et occupe tout l'utérus. En revanche d'autres fibromes utérins restent petits et ont la taille d'un pépin de pomme. Le nombre de fibromes utérins peut également varier d'une femme à l'autre.

4. Quels sont les facteurs de risque des fibromes utérins?

La cause exacte n'est pas connue, mais les recherches montrent qu'un certain nombre de facteurs peuvent augmenter la probabilité d'un éventuel développement de fibromes utérins :

 

    1. L'âge: les fibromes utérins deviennent plus fréquents à mesure que les femmes vieillissent et ce jusqu'à l'âge de la ménopause (en moyenne autour de 51 ans).

 

    1. Nombre d'enfants: les femmes qui ont eu un ou plusieurs enfants ont moins de risques de développer des fibromes utérins que les femmes qui n'ont pas eu d'enfants. Ce risque diminue encore plus si une femme a donné naissance à plusieurs enfants et si les périodes entre chaque naissance sont plus courtes. Avoir des enfants peut donc réduire le risque de fibromes utérins car la grossesse limite le temps pendant lequel une femme est exposée à de fortes concentrations d'une hormone spécifique appelée œstrogène.

 

    1. Hypertension artérielle ou risque de maladie cardiaque: les femmes souffrant d'hypertension artérielle ou présentant un risque de maladie cardiaque sont plus susceptibles de développer des fibromes utérins.

 

    1. Origine ethnique: les fibromes utérins sont 2 à 3 fois plus fréquents chez les femmes d'origine afro-caribéenne. En outre, les fibromes utérins de ces femmes ont tendance à être plus gros, plus nombreux et à apparaître à un âge plus jeune.

 

    1. Activité physique: les femmes ayant un mode de vie actif et faisant beaucoup d'exercice ont moins de risques de développer des fibromes utérins.

 

    1. Hérédité: le développement de fibromes utérins semble être plus fréquent s'ils sont déjà présents dans la famille. Les femmes atteintes de fibromes utérins sont plus susceptibles d'avoir un membre de leur famille, comme une sœur ou une mère, atteint de la même maladie que les femmes sans fibromes utérins.

 

    1. Obésité: le risque de fibromes utérins est plus élevé chez les femmes obèses et ce risque semble augmenter proportionnellement au degré d'obésité. Cela peut être dû aux changements hormonaux associés à l'obésité.

 

    1. Âge de la première menstruation: Le risque de développer des fibromes utérins est légèrement plus élevé si les premières règles surviennent à un âge précoce. Les filles  qui avaient 10 ans ou moins lors de leurs premières règles présentent un risque plus élevé de fibromes utérins que les filles qui avaient 12 ans lors de leurs premières règles. Les filles chez qui les règles ont commencé à l'âge de 16 ans ont un risque plus faible de développer des fibromes utérins.

5. Quels sont les symptômes des fibromes utérins?

La plupart des femmes ne présentent pas ou peu de symptômes. Il arrive donc parfois qu'un fibrome utérin soit découvert par hasard lors d'un examen de routine. Mais lorsqu'un fibrome utérin grossit, il peut provoquer toutes sortes de symptômes désagréables (douleurs) ;


Des symptômes menstruels tels que des saignements menstruels abondants et prolongés. Parfois, les saignements sont si importants qu'il y a anémie.

  • Ressentir une douleur au niveau du bassin ou se sentir lourd et/ou plein. La présence de gros fibromes utérins peut même donner l'impression que vous êtes enceinte.
  • Douleur pendant les rapports sexuels.
  • Besoin fréquent d'uriner ou difficulté à retenir l'urine en raison de la pression exercée par un fibrome utérin sur la vessie.
  • Constipation (obstruction) car les fibromes utérins se dilatent tellement que l'utérus est pressé contre les intestins, avec toutes ses conséquences.
  • Douleur lombaire lorsque l'utérus est basculé en arrière en raison de la croissance des fibromes.
  • Problèmes de fertilité car l'ovule ne peut pas se fixer dans la paroi utérine en raison de la présence de fibromes utérins. C'est d'ailleurs très rare.
  • Complications pendant la grossesse et/ou l'accouchement.

6. Les fibromes utérins peuvent-ils avoir un impact sur votre fertilité?

Si vous avez des fibromes utérins, cela peut rendre la grossesse difficile. Cela ne se produit que pour les fibromes qui se trouvent entièrement à l'intérieur de l'utérus. En effet, l'implantation peut alors ne pas se dérouler correctement.

7. Les fibromes utérins disparaissent-ils d'eux-mêmes?

Lorsque les ovaires produisent moins d'œstrogènes, notamment après la ménopause, les fibromes utérins disparaissent presque toujours d'eux-mêmes.

8. Un fibrome utérin peut-il devenir malin?

Le risque que les fibromes utérins deviennent malins est très faible. La probabilité est de 1 sur 10.000. Ce n'est que si un fibrome se développe très rapidement ou ne diminue pas à la ménopause que des examens complémentaires sont nécessaires et peuvent indiquer une tumeur maligne.

9. Comment diagnostiquer un fibrome utérin?

Un fibrome utérin est généralement découvert par hasard lors d'un examen gynécologique. Et vous n'avez aucun symptôme? Dans ce cas, il n'est pas non plus nécessaire de faire quoi que ce soit. Cependant, souffrez-vous de règles abondantes et/ou prolongées? Des douleurs dans l'abdomen ou dans le bas du dos? Ou êtes-vous très fatiguée? Dans ce cas, n'oubliez pas de consulter votre gynécologue. Il pourra détecter les fibromes utérins de plus d'un demi-centimètre grâce à une échographie interne.

10. Quelles sont les différentes options de traitement?

Les fibromes utérins asymptomatiques ne nécessitent généralement pas de traitement. Plusieurs options existent pour les fibromes utérins symptomatiques, en fonction de la taille, de la localisation et du nombre de fibromes, ainsi que de l'âge de la patiente.

Chirurgie :

Il est possible d'enlever chirurgicalement un ou plusieurs fibromes utérins tout en épargnant l'utérus et en préservant ainsi la possibilité de futures grossesses. Cette opération est appelée myomectomie. La technique choisie (laparotomie, laparoscopie, hystéroscopie...) dépend du type de fibrome utérin, de sa taille et de son nombre. Cependant, une myomectomie n'élimine pas le risque que les fibromes utérins se développent à nouveau.

La seule solution pour éviter une récidive est l'hystérectomie (ablation de l'utérus), mais elle n'est utilisée que chez les femmes qui ne souhaitent plus avoir d'enfants ou chez qui la myomectomie n'est pas possible.

Traitements médicamenteux :

Il existe plusieurs médicaments qui entraînent une réduction du volume des fibromes utérins, mais ils ont souvent surtout un impact sur les symptômes. Certains traitements ne sont indiqués qu'avant l'intervention chirurgicale pour que celle-ci se déroule plus facilement. D'autres médicaments, en revanche, peuvent être pris à long terme et en toute sécurité et s'attaqueront principalement aux saignements abondants et à la douleur afin que la patiente en question puisse à nouveau profiter pleinement de la vie.

Dans tous les cas, il est toujours conseillé d'être bien informée et d'en parler avec votre médecin traitant. Il connaît votre état de santé général et peut évaluer au mieux le traitement qui pourrait vous convenir. Pour tout savoir sur les différentes options de traitement, consultez le site www.womentalkingfibroids.be.

CONTRACEPTION

Comment démarrer ma pilule contraceptive combinée ?1

Lorsque la contraception orale n'a pas été utilisée au cours du cycle menstruel précédent : 

Prenez le premier comprimé le 1er jour de votre cycle menstruel, c’est-à-dire le premier jour de vos saignements menstruels. Prenez alors le comprimé à côté duquel le jour de la semaine où vous le prenez est inscrit (par exemple, si votre menstruation commence un mardi, prenez le comprimé à côté de l’inscription « mardi »). Suivez la direction de la flèche et continuez à prendre un comprimé par jour jusqu’à ce que la plaquette soit vide. 

Si vous commencez à prendre votre comprimé entre le 2ème et le 5ème jour de votre cycle, vous devrez utiliser un autre moyen de contraception (par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers jours. Ceci ne vaut que pour votre première plaquette. 

Si vous preniez auparavant une autre contraception orale combinée (COC) ou bien un anneau vaginal ou un patch contraceptif combiné 

Vous devez commencer à prendre votre contraceptif de préférence le jour suivant le dernier comprimé actif (dernier comprimé contenant la substance active) de votre COC précédent, et au plus tard le jour suivant la période habituelle sans comprimé ou suivant le dernier comprimé placebo (comprimé ne contenant aucune substance active) de votre COC précédent.  

Si un anneau vaginal ou un patch transdermique a été utilisé, vous devez commencer la prise de votre contraceptif de préférence le jour du retrait, et au plus tard lorsque la prochaine application était prévue. 

Si vous utilisiez un produit à base de progestatifs (pilule progestative, injection, implant ou dispositif intra-utérin (DIU) libérant un progestatif) 

Si vous utilisiez la pilule progestative, vous pouvez commencer votre contraceptif à tout moment. Si vous utilisiez un implant ou un DIU, vous pouvez commencer votre contraceptif combiné le jour du retrait. Si vous utilisiez une méthode contraceptive injectable, vous pourrez commencer votre contraceptif le jour où l’injection suivante était prévue. Toutefois, dans tous les cas, vous devez utiliser des précautions supplémentaires (par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers jours où vous prenez votre pilule contraceptive combinée. 

Comment prendre ma pilule contraceptive ?1

Vous pouvez prendre votre pilule contraceptive à tout moment, mais vous devez la prendre chaque jour environ à la même heure, avec un peu de liquide si nécessaire. Il vous sera peut-être plus facile de la prendre au coucher ou au réveil. Prenez une pilule chaque jour, pendant 21 jours, selon l'ordre indiqué, jusqu'à ce que vous ayez pris les pilules contenues dans la plaquette. 

Lorsque vous avez pris les 21 pilules, vous devez arrêter la prise pendant sept jours, aux cours desquels un saignement menstruel doit normalement se produire. Après les sept jours d’interruption, vous devez entamer la plaquette suivante, que vous ayez encore votre menstruation ou non. Vous devrez toujours commencer une nouvelle plaquette le même jour de la semaine.  

Dans le cadre d’une contraception continue (28 pilules) : vous devez prendre un comprimé chaque jour  pendant 28 jours. En raison de la composition différente des comprimés, il est nécessaire de commencer par le premier comprimé à la position 1 sur la plaquette et de prendre ensuite un comprimé chaque jour. Pour l’ordre correct, suivez la direction des flèches et la numérotation sur la plaquette. 

Quels sont les effets indésirables éventuels ?1

Comme tous les médicaments, la pilule contraceptive peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.  

Voici, entre autre, les effets indésirables les plus fréquents (1 personne sur 10 à 1 personne sur 100) : maux de tête, saignements irréguliers, tâches de sang entre les règles (spotting), vaginite, infection fongique du vagin, trouble de l'humeur, nervosité, nausées, douleur abdominale, acné, saignements menstruels douloureuses, modification des sécrétions vaginales, absence de saignements menstruels, prise de poids, sensibilité des seins etc.. 

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, ou si vous remarquez une modification de votre état de santé qui pourrait selon vous être due à votre contraception, informez-en votre médecin traitant. 

Y a-t-il des risques associés à la pilule contraceptive ?

La pilule contraceptive peut augmenter la tension artérielle et est également associés à un risque de thrombo-embolie-veineuse (TEV - caillots sanguins).2

RISQUE ABSOLU DE THROMBO-EMBOLIE VEINEUSE POUR DIFFÉRENTS CONTRACEPTIF ORAUX COMBINE (COC)

Femmes n’utilisant pas de pilule / patch / anneau hormonaux combinés et qui ne sont pas enceintes 

Environ 2 femmes sur 10 000 

Femmes utilisant un COC contenant du lévonorgestrel, noréthistérone ou norgestimate  

Environ 5 à 7 femmes sur 10 000  

Femmes utilisant un COC contenant de l’étonogestrel ou norelgestromine  

Environ 6 à 12 femmes sur 10 000  

Femmes utilisant un COC contenant de la drospirénone, gestodène ou désogestrel  

Environ 9 à 12 femmes sur 10 000 

Femmes utilisant un COC contenant de la chlormadinone, diénogest ou nomegestrol  

Pas encore connu*

*D’autres études sont en cours ou prévues pour collecter suffisamment de données pour estimer le risque de ces produits.  

 

La pilule contraceptive combinée et le cancer du sein1 

Le risque de cancer du sein existe pour chaque femme, qu’elle prenne la pilule ou non. Le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans. Il a été observé légèrement plus souvent chez les femmes prenant la pilule que chez celles du même âge ne la prenant pas.  

Si vous arrêtez de prendre la pilule, le risque s’en trouve réduit, de sorte que 10 ans après l’arrêt de la pilule, le risque d’apparition d’un cancer du sein est le même que chez les femmes n’ayant jamais pris la pilule.  

Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, l’augmentation du nombre de cancers du sein diagnostiqués chez les femmes prenant ou ayant pris la pilule est limitée par rapport au risque d’apparition de ce cancer au cours de leur vie entière. 

Que faire si les saignements menstruels ne surviennent pas lors de la semaine sans pilule ?1

Si vous avez pris tous les comprimés correctement, si vous n’avez pas eu de vomissements ou de diarrhée sévère et si vous n’avez pas pris d’autres médicaments, il est très peu probable que vous soyez enceinte.  

Si vous n’avez pas eu vos saignements menstruels deux fois de suite, il se peut que vous soyez enceinte. Consultez immédiatement votre médecin. Ne commencez pas la plaquette suivante avant d’être sûre de ne pas être enceinte. 

Que faire si j'oublie de prendre ma pilule contraceptive orale ?1

Avez-vous oublié de prendre une pilule contraceptive orale combinée ? 

  • Si l’oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l’heure habituelle de la prise, l’effet contraceptif n’est pas diminué. Prenez immédiatement le comprimé et poursuivez le traitement normalement en prenant les comprimés suivants à l’heure habituelle.  

  • Si l’oubli est constaté plus de 12 heures après l’heure habituelle de la prise, l’effet contraceptif peut être diminué. Plus le nombre de comprimés oubliés est élevé, plus le risque de diminution de l’effet contraceptif est important.  

Le risque de grossesse est plus important si vous oubliez de prendre un comprimé au début ou à la fin de la plaquette. Vous devez par conséquent respecter les recommandations suivantes : 

Oubli de plus d’un comprimé de la plaquette  

Consultez votre médecin traitant.  

Oubli d’un comprimé lors de la semaine 1  

Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l’oubli, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Prenez les comprimés suivants à l’heure habituelle et utilisez des précautions supplémentaires (par exemple un préservatif) pendant les 7 jours suivants. En cas de rapports sexuels au cours des 7 jours qui précèdent ou si vous avez oublié de commencer une nouvelle plaquette après la période de 7 jours sans prise de comprimés, vous devez comprendre qu’il existe un risque de grossesse. Dans ce cas, consultez votre médecin traitant.  

Oubli d’un comprimé lors de la semaine 2  

Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l’oubli, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Prenez les comprimés suivants à l’heure habituelle. Si les comprimés ont été pris correctement les 7 derniers jours avant le comprimé oublié, la protection contre la grossesse n'est pas réduite et vous n'avez pas besoin d'utiliser de contraceptifs supplémentaires. Si ce n'est pas le cas ou si plusieurs comprimés ont été oubliés, il est recommandé d'utiliser un contraceptif supplémentaire, comme un préservatif, pendant 7 jours. 

Oubli d’un comprimé lors de la semaine 3  

Vous avez deux possibilités :  

  1. Prenez le comprimé oublié dès que vous constatez l’oubli, même si cela implique que vous devez prendre deux comprimés en même temps. Prenez les comprimés suivants à l’heure habituelle. Commencez immédiatement la plaquette suivante, sans l’interruption de 7 jours entre les deux plaquettes. Il est fort probable que vous ayez votre menstruation à la fin de la seconde plaquette mais vous pourrez aussi présenter des « spottings » (saignements légers) ou des saignements entre les saignements menstruels (appelés « métrorragies ») au cours de la seconde plaquette.  

  2. Vous pouvez également arrêter la plaquette en cours et passer directement à la période d’interruption de 7 jours (notez le jour de l’oubli du comprimé). Si vous voulez commencer une nouvelle plaquette le jour habituel de votre première prise, réduisez la période d’interruption à moins de 7 jours.  

Si vous suivez correctement ces recommandations, la protection contre la grossesse sera efficace.  

Si vous avez oublié de prendre des comprimés d’une plaquette et que vous n’avez pas eu de saignements menstruels au cours de la première période d’interruption, il se peut que vous soyez enceinte. Vous devez consulter votre médecin traitant avant de commencer la plaquette suivante. 

Avez-vous oublié de prendre une pilule progestative ? 

  • Si vous avez moins de 12 heures de retard pour prendre un comprimé, la fiabilité de votre pilule progestative est maintenue. Prenez le comprimé oublié dès que vous y pensez et prenez les comprimés suivants au moment habituel.  

  • Si vous avez plus de 12 heures de retard pour prendre un comprimé, la fiabilité de votre pilule progestative peut être diminuée.  

Plus vous avez oublié de comprimés consécutifs, plus le risque que l’efficacité contraceptive soit diminuée est grand. Prenez le dernier comprimé oublié dès que vous y pensez et prenez les suivants au moment habituel. Utilisez aussi une méthode contraceptive supplémentaire (comme un préservatif) pendant les 7 jours suivants de la prise des comprimés.  

Si vous avez oublié un ou plusieurs comprimés au cours de la première semaine de la prise des comprimés et si vous avez eu des rapports sexuels dans la semaine précédant l’oubli, il est possible que vous tombiez enceinte.  

Dans le cas d’autre méthode contraceptive (patch contraceptif, anneau contraceptif, …), lisez attentivement la notice ou demander l’avis de votre médecin traitant. 

Que faire en cas de vomissements ou de diarrhée sévère ? 1

Si vous vomissez dans les 3 ou 4 heures qui suivent la prise d’un comprimé ou si vous présentez une diarrhée sévère, il existe un risque que l’absorption dans votre corps des substances actives comprises dans le comprimé ne soit complète. La situation est similaire à un oubli de comprimé.  

Après les vomissements ou la diarrhée, vous devez prendre un autre comprimé d’une plaquette de réserve dès que possible. Prenez-le si possible dans les 12 heures suivant l’heure habituelle de la prise. Si cela n’est pas possible et si plus de 12 heures se sont écoulées, suivez les recommandations données à la question «Que faire si j'oublie de prendre ma pilule contraceptive orale? ».  

Est-il possible de retarder la période de règle ? 1

Même si ce n’est pas recommandé, il est possible de retarder la période de votre menstruation  en commençant directement une nouvelle plaquette sans respecter la période d’interruption de 7 jours, jusqu’à la fin de la seconde plaquette.  

Il se peut que vous observiez des « spottings » (des gouttes ou des petites taches de sang) ou des saignements en dehors des saignements menstruels au cours de cette seconde plaquette. Après la période d’interruption habituelle de 7 jours, commencez la plaquette suivante.  

Demandez conseil à votre médecin traitant avant de décider de retarder votre menstruation. 

J’aimerais changer le premier jour des règles qu’est-ce que je dois faire ? 1

Si vous prenez les comprimés selon les instructions, votre menstruation (hémorragie de privation) commencera au cours de la semaine d’interruption. Si vous devez changer ce jour, vous devez raccourcir la période d’interruption (mais ne la rallongez jamais !).  

Par exemple, si votre période d’interruption commence un vendredi et que vous voulez l’avancer au mardi (3 jours plus tôt), vous devez commencer une nouvelle plaquette 3 jours plus tôt que d’habitude. Si vous raccourcissez beaucoup la période d’interruption (par exemple 3 jours ou moins), il est possible que vous n’ayez pas de menstruation au cours de cette période d’interruption. Vous pouvez présenter des « spottings » (gouttelettes ou petites taches de sang) ou des saignements en dehors des règles au cours de cette seconde plaquette.  

Si vous avez des questions à ce sujet, contactez votre médecin traitant. 

Qu'est-ce que la contraception hormonale d'urgence, la pilule du lendemain ? 3

La contraception hormonale d'urgence, la pilule du lendemain, offre une solution aux femmes qui risquent une grossesse non désirée. Plus la contraception hormonale d’urgence est prise précocement, moins il y a de risque de grossesse. Tant que nous ne disposons pas de plus de données de bonne qualité sur l’efficacité jusqu’à 5 jours après un rapport sexuel non protégé, la contraception d’urgence à base de  lévonorgestrel doit être pris dans les 72 heures et l'ulipristal peut être pris jusqu’à 5 jours après le rapport sexuel, pour autant que l’ovulation n’ait pas encore eu lieu. 

Contactez votre médecin traitant pour obtenir des conseils supplémentaires. 

INFECTIONS

En développement.

Références

1. SmPC contraception

2. Risque absolu TVE : https://www.ema.europa.eu/en/documents/referral/benefits-combined-hormonal-contraceptives-chcs-continue-outweigh-risks_en.pdf

3. http://www.cbip.be/fr/chapters/7?frag=5538&matches=Contraception%7Ccontraception

4. Baber, R. J., & Panay, N., & Fenton A., & the IMS Writing Group (2016). IMS Recommendations on women’s midlife health and menopause hormone therapy. Published by the International Menopause SocietyBelgium

5. Menopause Society, (Press release 23/09/2014). Perceptions erronées chez les femmes belges autour de la ménopause et de son traitement. http://menopausesociety.be/extra_views/fr/brochures.php, consulté le 4 novembre 2019

6. StatBel, Website accessed on 19/06/2020, https://statbel.fgov.be/fr/themes/population/mortalite-et-esperance-de-vie/tables-de-mortalite-et-esperance-de-vie

7. SmPC Lenzetto 06/2018

8. Breast Cancer Res Treat. 2017 Jan;161(2):311-320.

 

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